Fusion nucléaire : la Chine a allumé son « soleil artificiel »

par Nathalie Mayer pour Futura Sciences, le 7 décembre 2020

Il y a un an, la Chine achevait la construction de son réacteur à fusion nucléaire expérimental, le tokamak HL-2M. Les responsables du projet viennent d'annoncer l'avoir mis en service avec succès. Ils y placent l'espoir de maîtriser enfin une source d'énergie propre.

Le nouveau « soleil artificiel » de la Chine a été activé pour la première fois

par Marcus Dupont-Besnard pour Numerama, le 7 décembre 2020

Le réacteur à fusion nucléaire repose sur le même principe qu'au sein d'une étoile. C'est de l'énergie propre. Mais de nombreux obstacles doivent être surpassés pour un véritable usage. Les recherches avancent, et ce réacteur chinois s'inscrit dans un projet international réunissant 35 pays.

Le « Soleil artificiel chinois » dépasse les 100 millions de degrés

par Gao Ke et Yishuang Liu, le 16 novembre 2018

 

Le "tokamak supraconducteur avancé expérimental" (Experimental advanced superconducting tokamak, EAST), ou « soleil artificiel chinois », a atteint une température d'électron de plus de 100 millions de degrés dans son plasma central, une étape clé vers le test du réacteur à fusion, a annoncé un laboratoire de la province de l'Anhui (Est de la Chine).

L’énergie de fusion et la préservation de la biodiversité, en attendant Kunming 2021

par Jean-Paul Yacine, le 2 octobre 2020

Le 25 septembre, le magazine Caixin a fait le point de la participation de la Chine au projet ITER, acronyme anglais de “International Thermonuclear Experimental Reactor“ après le lancement de l’opération d’assemblage du réacteur, le 28 juillet dernier, en présence du Président de la République. Le message du chef de l’État français avait un parfum de rêve. Malgré leurs dissensions, les grands pays de la planète travaillent ensemble pour donner à l’humanité une énergie non carbonée, inépuisable et sans déchets.

Le nucléaire chinois accélère en 2018

par Sylvestre Huet pour "Le Monde", le 8 janvier 2018

En 2018, la Chine va accélérer son programme électro-nucléaire. L’un des événements attendus en sera la connexion au réseau du premier EPR1 opérationnel, Taishan-1, conçu par Areva. Pourtant, sa construction a démarré en novembre 2009, deux ans… après celle de l’EPR de Flamanville (qui vient de terminer ses tests à froid). Au delà de l’émergence de ce qui sera bientôt le plus important parc de réacteurs nucléaires, la Chine vise le très long terme.

"ITER Organization", un projet de fusion nucléaire à échelle internationale

par Jean-Paul Yacine, le 2 octobre 2020

La fusion est la réaction nucléaire qui alimente le Soleil et les étoiles. Potentiellement, c’est une source d’énergie quasiment inépuisable, sûre, et d’un faible impact sur l’environnement. Le projet ITER, pour “International Thermonuclear Experimental Reactor“, a pour objectif de maîtriser cette énergie. Le programme est une étape essentielle entre les installations de recherche qui l’ont précédé et les centrales de fusion productrices d’électricité qui lui succéderont.

Chine et la « voie du milieu » : charbon - uranium - thorium

par Didier Julienne, le 15 mars 2015

La Chine est en guerre contre la pollution, contre 70% de son électricité produite par le charbon. Quelle serait la « voie énergétique du milieu » entre énergies climatiques et nucléaire. La filière thorium a des atouts : déchets , sécurité et suivi de charge.