Système d'irrigation de Dujiangyan

par la rédaction de "Terre de Chine", le 1 septembre 2023

Le système d’irrigation de Dujiangyan est un barrage de conservation d’eau sur la rivière Minjiang pour contrôler les inondations et irriguer les plaines de Chengdu, la capitale du Sichuan. Situé à l’ouest de la ville de Dujiangyan, il est à la fois un parc national et un plan d’eau. La visite de ce trésor du Sichuan vous offre ainsi l’occasion de découvrir un site touristique qui présente un intérêt culturel, économique, démographique, écologique et de génie civil concernant la technologie ancienne.

Un projet de barrage hydroélectrique au Tibet menacé par la fonte des glaciers

par Stephen Chen pour South China Morning Post, le 28 avril 2021

Le changement climatique rend peut-être le toit du monde plus vivable, mais cette chaleur s'accompagne d'un risque accru de catastrophes naturelles. En 2018, un glissement de terrain a causé un efffondrement de glace dans le Yarlung Tsangpo sur le site proposé pour une nouvelle centrale hydroélectrique. Le barrage géant devrait produire trois fois plus d'électricité que celui des Trois Gorges, ce qui suscite des craintes chez les écologistes chinois et dans l'Inde voisine.

Barrages sur le Mékong

par Élisabeth Martens, le 4 mars 2021

Pékin est à nouveau sur la sellette: "La baisse du niveau du Mékong exaspère les pays en aval de la Chine", lit-on sur le Net. Au début de cette année 2021, plusieurs billets alarmistes ont été postés sur la toile quant à la baisse du niveau du Mékong : son assèchement menace les pays du sud-est asiatique, le Laos, la Thaïlande, la Birmanie, le Cambodge, le Vietnam. Plus de 60 millions de personnes sont directement concernées par de récentes sécheresses. Les 11 grands barrages construits en amont sur territoire chinois sont pointés du doigt.

La centrale hydroélectrique de Suwalong au Tibet en fonctionnement en 2021

par Elisabeth Martens, le 17 juillet 2020

 

La plus grosse centrale hydroélectrique du Tibet entre dans la phase d’installation de ses générateurs. Le projet de la centrale Suwalong a comme objectif de générer une puissance de plus d’un million de kilowatts. Il s’agit également de la première centrale hydroélectrique en amont de la rivière Jinsha, ainsi que d’un poste important du « réseau d’acheminement d’électricité de l’ouest à l’est de la Chine ».

Le Kailash et ses quatre fleuves mythiques

par Elisabeth Martens, le 14 mai 2020

Le Kailash dont la forme rappelle celle d'un diamant à quatre faces régulièrement taillées, se nomme "Kang Rinpoché" en tibétain, le "Précieux joyau des neiges". C'est une montagne sacrée pour plus d'un milliard de personnes dans le monde, principalement les fidèles de l'hindouisme, du bouddhisme, du jaïnisme et du bön. Le Kailash est pour eux un haut lieu de pèlerinage. Tout Tibétain se doit d'en faire la kora (le tour) au moins une fois dans sa vie. Le pèlerinage autour du Kailash prend en général trois jours : 52 km parcourus à une moyenne de 5200 mètres d'altitude.

Le barrage des Trois gorges

par Élisabeth Martens, le 23 février 2019

La Chine possède le plus vaste potentiel exploitable pour le développement de la houille blanche, potentiel qui en 1998 n’était développé qu’à 12% et offrait de ce fait une immense marge de progression1. Le début du 21ème siècle a vu le développement d’efforts considérables de la part du gouvernement dans ce secteur. En 2004, en franchissant la barre du 100 millions de kW, la RPC est devenue la première productrice mondiale d’hydroélectricité2. Eu égard au potentiel, aux besoins et à la demande, ces progrès demeuraient insuffisants et l’effort s’est poursuivi. En 2014, on comptait en Chine plus de 5000 barrages, ce qui la plaçait au second rang mondial derrière les États-Unis3. Actuellement, elle abrite la centrale hydroélectrique la plus plus puissante du monde, le barrage des Trois Gorges.

Barrages sur la Nujiang et sur le Lacang, conflits de voisinage

par Olga V. Alexeeva et Yann Roche, le 1 décembre 2014

Le développement hydroélectrique des fleuves internationaux du sud-est asiatique a peu de chances de déboucher sur une guerre de l’eau, tout au plus d’alimenter des tensions (McNally 2009). Toutefois, il traduit une caractéristique de la houille blanche chinoise, à savoir que sa principale zone où se développe la production (le sud-ouest, voir figure), est située loin des zones de consommation du littoral oriental. La structure du réseau est donc consacrée à ce transport et peu de l’énergie ainsi produite est consacrée au développement du sud-ouest. Cette tendance a été constatée par les dirigeants chinois, qui ont mis sur pied des mesures d’atténuation, mais le déséquilibre demeure flagrant et préoccupant.