La Chine contribue à la restauration des écosystèmes en mettant en œuvre l’Initiative Shan-Shui

par Bao Han, journaliste au Quotidien du Peuple pour Guinéenews, le 16 janvier 2024

Lors de la 15e conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui s'est tenue à Montréal du 7 au 19 décembre 2022, l’Initiative Shan-Shui mise en place par le gouvernement chinois visant à protéger et à restaurer de façon intégrée et systématique les montagnes, les rivières, les forêts, les terres agricoles, les lacs, les prairies et les déserts, a été reconnue comme l’un des dix premiers projets phares mondiaux de restauration écologique des Nations unies. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Initiative Shan Shui (qui signifie « montagnes et rivières »), qui considère tous les écosystèmes comme une communauté de vie, a restauré quelques millions d’hectares d’écosystèmes vitaux en Chine grâces aux efforts inlassables.

Réponse à « Reporterre » qui affirme que« la Chine assoiffe ses voisins »1 

par Élisabeth Martens, le 1 janvier 2024

La Chine ne pourrait-elle pas penser l'or bleu autrement que comme une arme ? Ou sommes-nous incapable de penser la Chine autrement que comme une menace ? Depuis plus de vingt ans, Pékin pousse en avant le concept de « communauté de destin humain », un concept diplomatique qui concerne l'humanité entière, la vision d'une ONU rénovée, débarrassée de la gangrène néolibérale. Mais non, puisqu'il s'agit de la Chine, cela ne peut relever que d'une « langue de bois ».

Où en est le projet de détournement du Yangzi ?

par Élisabeth Martens, le 22 mars 2023

La Chine abrite un cinquième de la population mondiale, mais profite seulement de 7 % de l'eau de source de la planète. Cela représente un fameux défis alors que l'eau devient de « l'or bleu ». En outre, la population chinoise est plus concentrée dans les régions arides du nord du pays, alors que les eaux coulent à flots dans le sud. Mao avait déjà imaginé une solution technique à ce déséquilibre écologique. : le détournement des eaux du Yangzi du sud vers le nord, avec barrages, canaux, tunnels à la clef.

La gestion de l'eau du parc de Sanjiangyuan

par Élisabeth Martens, le 18 mars 2023

Avec ses 30 millions d'hectares, la réserve naturelle de « Sanjiangyuan », ou « Source des Trois Fleuves », est la plus grande réserve naturelle de Chine. Elle couvre plus de la moitié de la province du Qinghai. A titre de comparaison, la superficie de l'Angleterre est de 24 millions d'hectares, et celle de la France 55 millions.

Sus aux barrages dans les gorges du Saut du Tigre

par Élisabeth Martens, le 12 mars 2023

Les gorges du Saut du Tigre située sur le haut Yangzi (province du Yunnan) forment un canyon de 2000 mètres de profondeur, c'est le plus profond du monde. Le nom des gorges se réfère à une légende qui raconte que, pour échapper à un chasseur, un tigre a sauté par-dessus le canyon en son point le plus étroit, tout de même large de 25 à 30 mètres !

Histoire d'eau en Chine

par Élisabeth Martens, le 8 mars 2023

De tous temps, le contrôle de l'eau a été une préoccupation majeure de la Chine. Le Fleuve Jaune sur les rives duquel est née la civilisation chinoise a été à l'origine de nombreuses inondations meurtrières. Avant la construction des grands barrages modernes au cours du 20ème siècle, le Fleuve Jaune était réputé pour ses crues dévastatrices au cours desquelles il a plusieurs fois changé de lit. Ses divagations en amont pouvaient, en aval, déplacer l'embouchure du fleuve de près de 500 km causant de nombreuses pertes et de nombreux dégâts. Ce sont les seules catastrophes naturelles de l'histoire de l'humanité à avoir tué plus d'un million de personnes.

Découverte d'éponges d'eau douce primitives dans la Réserve naturelle de Xishui

par French.china.org.cn, le 9 décembre 2022

Un grand nombre d'éponges d'eau douce primitives ont été découvertes récemment dans la Réserve naturelle nationale de Xishui, dans la province du Guizhou (sud-ouest de la Chine), attestant de la qualité de l'eau.

Le carbone noir affecte la durabilité de l'eau du plateau Qinghai-Tibet

par Élisabeth Martens, le 1 décembre 2022

Une étude récente menée par une équipe de recherche internationale montre que le carbone noir présent dans les aérosols a un impact sur le bilan hydrique du plateau du Qinghai-Tibet.

COP14 et zones humides

par Elisabeth Martens, le 16 novembre 2022

Le changement climatique se traduit localement par une augmentation des évènements météorologiques extrêmes dont nous subissons directement les conséquences : crues, inondations, sécheresses, érosion du littoral, etc. Les milieux humides participent à la prévention de ces risques. Le secrétariat de la convention de Ramsar (COP14) a choisi la thématique des zones humides dans le but de sensibiliser le public sur le rôle qu'elles jouent dans la lutte contre le changement climatique.

Comment la Chine protège ses zones humides

par Frédéric Lemaître pour Le Monde, le 10 novembre 2022

Pékin s’enorgueillit d’avoir créé ou restauré 800 000 hectares de zones humides, des espaces riches en biodiversité.