La Chine, les pays du Sud et les droits de l’homme

par Lionel Vairon pour Chine-info, le 14 janvier 2020

Le Département de la Communication du Conseil des Affaires d’État et le ministère des Affaires étrangères chinois viennent d’organiser à Beijing le 2ème Forum Sud-Sud des Droits de l’Homme, rassemblant les représentants des gouvernements, d’ONG et de la société civile de plus de 80 pays. Le thème central était cette année « La diversité des civilisations et le développement global des Droits de l’Homme ». Deux sessions plénières ont permis à un certain nombre d’intervenants chinois et étrangers de présenter à la fois leur perception de ce concept de droits de l’homme et l’évolution dans leurs pays respectifs.

Face à la Chine, refuser l'engrenage de la confrontation

par Gérard Araud, le 8 janvier 2020

Pour Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux etats-Unis de 2014 à 2019, " la guerre froide nous l'enseigne, l'Occident aurait tort de faire de la Chine un ennemi. L'Europe n'est pas obligée de suivre les va-t-en-guerre américains."

La nouvelle mondialisation du plan « Chine 2025 »

par la rédaction de l'AFEP, le 29 novembre 2018

Le plan « Made in China 2025 », annoncé par le State Council chinois en mai 2015, réoriente l’économie chinoise vers une montée en gamme technologique dans 10 domaines clefs. En projetant de devenir une des premières puissances manufacturières d’ici 2025 et un leader mondial d’ici 2050, la Chine cherche à relancer sa croissance et lance un défi stratégique mondial.

Lutter pour le climat : les raisons d’une défiance

par Pierre Lenormand, Bruno Drweski et Guillaume Suing, pour Le Grand Soir, le 31 mai 2019

Il y a un peu plus de trente ans, sous le titre « Notre avenir à tous », le rapport Brundtland mettait en évidence l’ensemble des défis environnementaux auxquels l’humanité est aujourd’hui confrontée. En 2015, au terme de laborieuses négociations politiques, 197 pays signaient les « Accords de Paris » définissant une ‘politique mondiale commune’ réduite au seul changement climatique. Suivant ces accords « librement » consentis et « non contraignants » les pays signataires s’engageaient à réduire massivement les émissions de GES (gaz à effet de serre, principalement du CO2) devant permettre de limiter - on dit aussi atténuer - le réchauffement climatique à 2° d’ici à la fin du siècle.